Dark Future

Forum RPG, dystopie futuriste.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

 

 Promenade libératrice [Libre 0/1]

Aller en bas 
AuteurMessage
Erika Grinberg
Admin
Erika Grinberg


Messages : 62
Date d'inscription : 30/05/2015
Age : 26

Promenade libératrice [Libre 0/1] Empty
MessageSujet: Promenade libératrice [Libre 0/1]   Promenade libératrice [Libre 0/1] I_icon_minitimeSam 15 Juil - 0:25




Titre du rp



" Où allez-vous ? demanda une domestique en me voyant vers la porte.
Me promener, n'en ais-je pas le droit ? "

Je répondais un peu froidement, mais j'en avais tout simplement assez que mes actions ne fussent restreintes par absolument tout mon entourage, employés compris ! A son regard, je sentais qu'elle n'appréciais pas ma tenue. Une chemise, un veston noir, une jupe rouge et de hautes chaussettes noires avec des ballerines. Ma tenue de civil. Mes cheveux aussi, habituellement tressés et noués en chignon strict, étaient cette fois-ci lâchés et ondulaient le long de mes épaules. J'étais aussi maquillée, je veux dire, bien différemment qu'à l'habitude, quand je dois me préparer à passer à la télé pour transmettre les nouveauté du gouvernement. J'avais un mascara noir avec un contour au liner appliqué, entouré d'un peu de far à paupière brun et un rouge à lèvre moins discret qu'à la normale. Et cela ne plaisait pas, que je sorte ainsi. Mais au moins, on ne me reconnaissait pas. Quand je sortais, j'étais Rikarda, la sosie d'Erika Grinberg et ce à son plus grand malheur. Une sorte de rôle que prennent plutôt les artistes pour ne pas qu'on les reconnaissent. Ainsi, j'avais cette même nécessité qu'eux de masquer mon identité.

Contrairement à ce que tout le monde au milieu civil ne pensait, je n'avais rien contre les artistes, rien d'autre que de l'admiration ! Oser ainsi se rebeller malgré les risques, être prêt à mettre en jeu sa propre vie pour défendre ses points de vues... C'était tout bonnement admirable !
Bien sûr, je devais garder cette admiration secrète, comme la quasi totalité de mes points de vu sur le monde, les lois votées pour lesquelles j'étais contre... Je devais juste me taire et être belle, et j'en avais marre de me taire et d'être belle. J'avais toujours voulu faire plus. Mais qui étais-je pour faire quoi que ce soit ? Je n'étais rien... C'était ce que l'on me sortait à longueur de temps. Rien, qu'un visage, qu'une messagère.

J'avais juste besoin d'évasion, de m'éloigner de la richesse du quartier du gouvernement, du luxe inutile et de l'hypocrisie omniprésente qui y régnait. Et pour cela, rien de mieux que l'une des dernières forêts du monde, le parc naturel ! Cet endroit me reposait, je pouvais être en contact avec la nature et surtout, loin de mes responsabilités. Je pouvais retirer mes chaussures -et mes chaussettes- pour marcher les pieds nu et ce sans que l'on ne me juge. Je pouvais danser dans l'herbe, grimper aux arbres et tremper mes pieds dans l'eau sans qu'on ne me dise que ce n'était pas un comportement digne d'une fille du gouvernement. Mais je ne suis plus une fille. Je suis une femme et je veux être libre ! Et comme il n'y avait personne en cette heure bien trop matinale, je pouvais m'adonner à une activité interdite. Je sortais de mon sac un petit objet, un téléphone portable rempli de musiques et je lançais la musique, chantant par dessus. Je me sentais bien, marchant en chantant, pied nu dans l'herbe, seule, heureuse.

La liberté avait un goût si agréable... Pourvu que personne ne puisse m'entendre... Ma voix s'élevait dans l'air et seule la nature me servait pour publique. Personne ne devait m'entendre... Je n'y pensais qu'à peine, au fond de moi. Il m'était impossible d'interrompre mon chant, tellement je me laissais portée par la musique et par l'air frai et doux de la liberté, cette liberté interdite... Encore plus pour moi. Que penseraient les gens si la messagère de l'état s'adonnait à ce genre d'activité illégales ? J'avais si envie de tout envoyer balader et de leur dire allez vous faire foutre, mais j'étais réduite au silence. La parfaite petite poupée de l'état. Mais en cet instant, la poupée du gouvernement avait une voix et cette voix résonnait dans l'air, au gré du vent artificiel frai qui flottait et m'offrait quelques doux frissons. J'étais seule... Du moins, c'était ce que je croyais.


© Mellusa ~


Revenir en haut Aller en bas
https://darkfuture.forumactif.org
 
Promenade libératrice [Libre 0/1]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dark Future ::  :: Parc Naturel-
Sauter vers: